samedi 20 novembre 2010

Sidney Govou, la goutte qui fait déborder le vase…



Le Panathinaïkos étudie le cas Sidney Govou. L’ancien international français s’est rendu coupable de nombreuses sorties nocturnes et arrosées, incompatibles avec la pratique d’un sport de haut niveau. Son club doit-il le licencier pour faute grave ?


Les journalistes français avaient attribué un surnom peu flatteur à Sidney Govou : « whisky coca ». Ce sobriquet en dit long sur l’hygiène de vie de l’ancien lyonnais, habitué aux virées nocturnes. Le joueur ne se restreint que très peu au moment d’aller faire la fête. Plus d’une fois, son nom a figuré dans la rubrique « faits divers », à cause de soirées particulièrement qui finissent souvent par une amende pour conduite en état d’alcoolémie avancée.

Ce train de vie ne peut évidemment pas optimiser les performances d’un joueur de football. Un entraineur doit sanctionner un joueur qui agit de la sorte, ne serait-ce que pour montrer l’exemple au sein du groupe. Je ne suis pas trop fan de la recherche de résultats à outrance, qui incite certains à dire que le joueur fait ce qu’il veut tant qu’il est performant sur le terrain. Imaginons un joueur peu professionnel qui marque à chaque match. Lui laisser carte blanche peut paraître légitime. Néanmoins, plutôt que de mettre en avant ses buts, je pense à ceux qu’il n’a pas marqués à cause d’une attitude inadaptée à la pratique du sport de haut niveau. De plus, les joueurs de football doivent prendre conscience qu’ils sont les idoles et les modèles des enfants. De ce fait, ils ont une réelle responsabilité.

Une responsabilité oubliée par Sidney Govou… et Ronaldinho. Le milanais, déjà critiqué à Paris puis à Barcelone pour son goût de la vie nocturne, a été surpris cette semaine à Milan, à une heure particulièrement tardive. Massimiliano Allegri, entraineur du Milan AC, va certainement le sanctionner en le plaçant sur le banc contre la Fiorentina. Cette sanction pénalise autant le joueur que le club, qui se prive des qualités de passeur du brésilien. Je comprends que les joueurs veuillent avoir une vie sociale, mais leur métier est fabuleux, nécessitant de lourds sacrifices. Il n’est jamais trop tard pour faire la fête.

Darinh Mongkhoun

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