Le mercredi, c’est le jour de sortie des nouveaux films. Pour éviter tout conflit avec madame, vous l’avez emmené voir la nouvelle comédie romantique à l’affiche. Pas d’inquiétude : voici le résumé des matchs de mercredi
L’Inter Milan est le dernier vainqueur de la Ligue des Champions. Et malgré le départ de son entraineur José Mourinho, le champion en titre reste une machine à gagner. Je pensais que Tottenham avait les moyens de les mettre en danger. Pourtant, après 15 minutes de jeu, le score était déjà de 3-0. Le capitaine Javier Zanetti suite à un beau mouvement collectif, Samuel Eto’o sur penalty et Dejan Stankovic sur une frappe de loin avaient déjà scellé le sort de la rencontre. D’autant plus que sur le penalty d’Eto’o, le gardien récoltait un carton rouge après avoir fauché Jonathan Babiany. Le jeune français faisait une nouvelle démonstration de sa pointe de vitesse. Eto’o, en forme olympique depuis le début de la saison, corsait encore l’addition peu avant la pause. On voit mal comment Tottenham peut espérer quoi que ce soit, malgré le but sur un exploit personnel de Gareth Bale au retour des vestiaires. Mais en football, impossible n’est pas anglais. A l’instar de Liverpool en 2005, et Manchester United en 1999, les Spurs reviennent, inscrivant 2 nouveaux buts dans les arrêts de jeu, toujours par son latéral gauche Gareth Bale. L’arbitre sifflait alors la fin de la rencontre. Le champion en titre a eu chaud, malgré un match à domicile joué à 11 contre 10 pendant plus de 80 minutes !
Twente et le Werder Brême ont affiché de belles intentions de jeu, et méritaient de gagner. La déesse de la victoire a préféré ne sourire à aucun d’eux. Théo Janssen ouvrait le score malgré une domination allemande. Puis le match s’est emballé. Le jeune autrichien Marko Arnautovic lui répondait 5 minutes plus tard. On a ensuite vu plusieurs occasions pour les deux équipes qui ont cherché à gagner jusqu’au bout. Sans succès. Ce match nul n’arrange personne.
Schalke 04 a cueilli à froid l’Hapoël Tel Aviv avec un but de Raul dès la 3eme minute. L’espagnol conforte sa place dans le panthéon des grands buteurs de l’histoire de la compétition. Son entente avec Klaas-Jan Huntelaar semble s’améliorer de jour en jour. Sur l’action du but, le néerlandais s’efface parfaitement pour laisser l’ancien capitaine du Real Madrid prendre la profondeur. Du grand art. Ce même Raul doublait la mise, avant que José Manuel Jurado ne trouve le chemin des filets à son tour suite à une belle frappe enroulée. La réduction du score de Tel Aviv, dans les derniers instants du match, est anecdotique.
Lyon a réalisé un match solide face à Benfica. Yoann Gourcuff monte en puissance. Sa récupération, qui amène le but de Jimmy Briand, est là pour en témoigner. Lorsqu’il aura peaufiné son entente avec Lisandro Lopez, l’OL sera redoutable. Et les actions comme celle de la 30eme minute, où Lisandro laisse passer le ballon pour le meneur français qui lui remet suite à un joli passement de jambes, se solderont par des buts de Lisandro. Le goleador argentin a marqué suite à une tête repoussée par le gardien. Les commentateurs de TF1 l’ont souligné : Lisandro semble armé d’une rage qui va faire du bien à Lyon.
Valence n’a pas su chercher les 3 points de Glascow. Dans son antre de l’Ibrox Stadium, les écossais marquaient en premier sur corner, d’une façon très britannique. Valence, qui a cherché son football pendant tout le match, peut s’estimer heureux de repartir avec le match nul.
En pleine crise suite à l’affaire Rooney, Manchester United a fait le métier. Personne n’imaginait les Red Devils plier face aux joueurs de Bursaspor. Nani, très en forme depuis quelques semaines, marquait d’une frappe du gauche dès la 7eme minute. Ce but suffira à faire la joie de Sir Alex Ferguson, puisqu’il assure la victoire à son équipe.
Djibril Cissé, dont le but est de retrouver l’équipe de France, semblait abattu au coup de sifflet final. L’ancien buteur d’Auxerre sait pertinemment que ce nul à domicile face au Rubin Kazan ne fait pas les affaires de son équipe, le Panathinaïkos. Il lui faudra se montrer plus prolifique au match retour s’il veut voir son équipe jouer le second tour.
Barcelone a eu du mal à se défaire de Copenhague. Les danois ont considérablement gêné les joueurs de Pep Guardiola. En difficulté, les Blaugrana s’en remettent souvent au même homme : Lionel Messi. Sa frappe puissante offrait l’avantage à son équipe dès la 19eme minute. Puis le Barça a tenté de déployer son jeu, mais n’a pas réussi à contourner le bloc danois, très fort physiquement et bien organisé. Mais défendre pendant 90 minutes épuise n’importe quelle équipe. Lionel Messi marquait logiquement dans les arrêts de jeu. Malgré la défaite, Copenhague reste deuxième du groupe, et bien placé pour se qualifier suite au match nul entre le Panathinaïkos et le Rubin Kazan.
Darinh Mongkhoun
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